Courir le monde : quand souffle un vent d'est

Notre dernière étape polonaise était blottie contre la frontiere Biélorusse, au milieu d'une profonde forêt.

Mi-juillet, une dizaine de degrés et un vent froid, une pluie drue, et le bois des maisons sombre d'humidité. Un livret du gouvernement sur le comportement à adopter en cas d'attaques de loups remis à l'entrée du camping.
Les rares touristes qui poussent jusqu'à cet extrême orient sont des naturalistes ou des ornithologues, bottes aux pieds, jumelles au cou, parka kaki. Pas vraiment un lieu de villégiature familiale.
Nous venions y chercher les derniers bisons d'Europe.
En fait, nous avons découvert sur place qu'afin semble-t-il de promouvoir le tourisme, ceux-ci avaient été capturés et mis dans un large enclos pompeusement nommé "réserve". Visiter un zoo étant parfaitement inenvisageable pour nous, nous nous sommes contentes de profiter des sentiers de randonnée.
La forêt a en elle-même beaucoup à offrir.


Des pistes cyclables nombreuses, des sentiers balisés, la beauté d'une forêt humide sans les moustiques (il pleuvait des trombes),une faune intéressant(c'est notamment un lieu prisé des vipères peliade qui font jusqu'à un mètre de long)
Par ailleurs, la région est habitée pr une minorité Biélorusse,qui y a construit de jolies maisons de bois, des églises aux bulles dorées et a importé son alphabet.

Bref, si vous allez à Bialowieza, allez y pour la forêt ou pour le vent d'est (mais sans les visas) mais pas pour les bisons.

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