Chronique d'une mort annoncée : Faut-il persévérer dans notre effort potager?
Nous sommes partis, confiants et enthousiastes, dans la création d'un potager.
Et puis, il y a eu les fourmis, qui ont tout dévoré.
Et puis, il y a eu la folle valse de juin.
Et puis, il y a eu la canicule de juillet, qui a tout brûlé.
Et puis, il y a eu nos vacances en août, juste avant que ce qui avait poussé soit mûr.
Et au final, nous n'avons récolté qu'un saladier de fèves, qu'un bol de haricots, qu'une soucoupe de tomates cerise.
Décourageant, non?
Et puis, mi-août, la pluie est arrivée, le jardin a reverdi et le potager est reparti.
Et puis, mi-septembre, j'ai assisté à une conférence d'une prospectiviste, qui annonçait le grand retour des crises alimentaires.
Alors, nous nous sommes dits :
Persévérons. C'est si beau un potager!
Persévérons. C'est si bon les légumes du jardin.
Persévérons. On ne sait jamais, peut-être qu'un jour il faudra nous nourrir. Alors autant apprendre quelques réflexes potagers et autant le faire tant que nous avons le ventre plein!
2015 a été un échec total/rendez-vous en 2016 pour un nouvel essai.
malheureusement, bcp de potagers ont souffert cette année ... mais le pb est que le temps compliqué de cette année illustre bien la possibilité sans cesse renouvelée des aléas climatiques ... à moins de passer des heures à bichonner son potager (serre quand il fait froid, arrosages quand il fait chaud, désherbage et paillage aux petits oignons ...) la déception, je trouve, reste le lot du jardinier qui ne fait pas que ça de sa vie (ah, les potagers des retraités !!)
RépondreSupprimerEffectivement, Papelhilo a raison....les aléas climatiques ne vont pas faciliter la tache. chez nous, grosse cata aussi pour certaines espèces.
RépondreSupprimeret ça m’intéresse ta conférence, te souviens tu qui était le conférencier?
Il s'agissait de Fabienne Goux Baudiment. Je crois avoir récupérer sa présentation. Si c'est le cas, je te l'enverrai...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerJe suis également preneuse (si c'est possible) ! :)
SupprimerMais bien sûr qu'il faut persévérer... j'ai planté 3 pieds de rhubarbe avant de réussir à faire une tarte à la rhubarbe alors que tout le monde me disait "mais c'est increvable, la rhubarbe !"... On apprend en faisant et refaisant : ce qui pousse le mieux dans notre jardin, sous nos climats, ce que l'on aime cuisiner/ récolter/ entretenir... à quelle période cela ne sert à rien de planter car on sera absent... Ce n'était pas un échec total, loin de là, et puis il y a eu les radis aussi ! Et je pense que même si l'idée des pots est géniale, cela me semble plus fragile au chaud, au froid, et surtout à la sécheresse qu'en pleine terre ou en très gros pots... Et puis, lorsque vous aurez le coup de main, ça ira bien : a collègue part 3 à 4 semaines l'été sans que personne ne vienne désherber ni arroser et elle récolte des kilos de légumes car elle a l'habitude...
RépondreSupprimerPersonnellement, je dirais, que malgré les déceptions, si vous avez encore du plaisir à jardiner, et bien jardinez ! Vous voulez des graines ? Bises
Oui, oui, persévérez, mais en pleine terre.
RépondreSupprimerVous pouvez commencer par tondre ras un rectangle et laisser l'herbe coupée sur le sol. Et ensuite semez des épinards comme dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=-VevSm5O4Gg
C'est génial ce truc : merci Mag à l'eau
SupprimerCet été a été aussi catastrophique chez moi aussi ..je n'ai récolté que quelques pauvres tomates cerise ..et une courgette !!! J'ai planté trop tard et juillet a tout grillé pourtant cette année j'avais tout bien paillé ... Bon rendez-vous en 2016 !!!
RépondreSupprimerdésolée Isabelle, je suis venue me relire, car je me suis rendu compte après coup que mon "mais bien sûr qu'il faut persévérer" pouvait être lu non pas comme un encouragement, mais comme un jugement un peu moralisateur, et cette deuxième version n'était pas du tout mon intention... je précise donc !
RépondreSupprimer(et j'ai un dernier conseil aussi : si vous trouvez un bon plan pour des plants à repiquer en mai, pour certaines espèces, c'est vraiment bien plus facile, surtout sans serre)
Ce fut une mauvais année tant pour les fruits que les légumes.
RépondreSupprimerPour faire son potager il faut du temps, de ma persévérance et beaucoup d'humilité.
L'an passé j'ai eu des kg de fruits, cela m'a permis de faire de la compote pour tout l"hiver.Cette année: une tarte aux prunes, 10 pêches,quelques pommes et poires et c'est tout...
Je suis en culture totalement bio , même les vrais producteurs bio (de métier) ont peu prdoduit alors ne demandons pas l'impossible aux amateurs que nous sommes.
Pour nous aussi, les années se suivent mais ne se ressemblent pas au niveau des récoltes. Cette année, quelques fruits (mirabelles, pommes, poires et figues), et des herbes aromatiques à foison, de la rhubarbe aussi ... mais pas une fraise, pas une tomate ni courgette ... Alors que certaines années, nous en offrions à tous les voisins ! Nous plantons en pleine terre, en retournant un peu la terre et en l'amendant avec du compost fait-maison (restes alimentaires, épluchures, tonte de gazon, coquilles de fruits de mer), et nous changeons chaque année les emplacements de culture pour ne pas appauvrir le terrain. Malgré tout, cela demande du temps en entretien, désherbage etc ... et là-dessus nous n'avons sans doute pas été très consciencieux gloupsss ... Gageons donc que 2016 soit un bon cru pour tous nos petits potagers !
RépondreSupprimerBonne journée,
Claire
mais bien sûr qu'il faut renouveler l'expérience ... c'est en jardinant qu'on devient jardinier !
RépondreSupprimerNous cultivons oignons, poireaux, salades, tomates et chou kale ! Et cette année, ce sont les tomates qui ont produit le moins. Poireaux et choux nous nourriront cet hiver encore.
bon we !