Courir le monde - brève de voyage : bio et zéro déchet au Portugal
Au Portugal aussi, armés de nos sacs à vrac et de nos boîtes, nous sommes partis en quête d'approvisionnement bio et zéro déchet.
Comme en Espagne, le zéro déchet, à condition de l'avoir anticipé, est assez aisé. Tous les commerçants acceptent sacs et boîtes. Partout, dans les villes et les villages, il y a des bacs de tri sélectif : papier et carton, emballages plastiques y compris les sachets et emballages souples et verre. En revanche, nous n'avons croisé qu'un compost, dans un petit camping proche de Guimarães.
Pour le bio, notre quête a été épique car le bio est encore confidentiel au Portugal. Il y a sans doute la question du pouvoir d'achat (le salaire minimum est de 675€ et beaucoup de Portugais sont obligés de jongler avec plusieurs emplois). Je pense également que les Portugais, de manière générale,ont encore un lien à la terre fort,qu'ils (ou leurs parents, ou leurs voisins ou leurs cousins) ont un potager vivrier et que la question de l'origine de leurs fruits et légumes ne les taraudent pas.
Par ailleurs, il y a très peu de culture intensive au Portugal et les magasins affichent fièrement des "produits du Portugal".
A Lagos, on m'avait recommandé Biosabor. Ce magasin perdu dans une zone industrielle semble de primé abord être une jardinerie. C'en est une d'ailleurs ! Mais c'est aussi un point de vente de 45 producteurs locaux. On y a été merveilleusement accueillis même si la question de la certification biologique les a laissés perplexes.
Nous avons pu goûté de délicieuses fèves fraîches, des gombos (okras) et des bananes de Madère, un délice.
Notre expérience suivante a été cuisante. Au Salema surfcamp, on nous avait indiqué un magasin bio à Aljezur, juste sur le chemin pour aller à la plage d'Amoreira. Il s'agit en fait d'une pharmacie qui vend quelques produits "sans" (lactose, gluten...) importés d'Allemagne à prix d'or. Celle-ci était franchement antipathique.
Enfin, à Porto, nous sommes revenus dans notre zone de confort avec Idéalbio, un supermarché très proche de nos biocoop.
Biosabor N125 17 à Lagos
Idéalbio 5 rua de 5 de outubro à Porto
Comme en Espagne, le zéro déchet, à condition de l'avoir anticipé, est assez aisé. Tous les commerçants acceptent sacs et boîtes. Partout, dans les villes et les villages, il y a des bacs de tri sélectif : papier et carton, emballages plastiques y compris les sachets et emballages souples et verre. En revanche, nous n'avons croisé qu'un compost, dans un petit camping proche de Guimarães.
Pour le bio, notre quête a été épique car le bio est encore confidentiel au Portugal. Il y a sans doute la question du pouvoir d'achat (le salaire minimum est de 675€ et beaucoup de Portugais sont obligés de jongler avec plusieurs emplois). Je pense également que les Portugais, de manière générale,ont encore un lien à la terre fort,qu'ils (ou leurs parents, ou leurs voisins ou leurs cousins) ont un potager vivrier et que la question de l'origine de leurs fruits et légumes ne les taraudent pas.
Par ailleurs, il y a très peu de culture intensive au Portugal et les magasins affichent fièrement des "produits du Portugal".
A Lagos, on m'avait recommandé Biosabor. Ce magasin perdu dans une zone industrielle semble de primé abord être une jardinerie. C'en est une d'ailleurs ! Mais c'est aussi un point de vente de 45 producteurs locaux. On y a été merveilleusement accueillis même si la question de la certification biologique les a laissés perplexes.
Nous avons pu goûté de délicieuses fèves fraîches, des gombos (okras) et des bananes de Madère, un délice.
Notre expérience suivante a été cuisante. Au Salema surfcamp, on nous avait indiqué un magasin bio à Aljezur, juste sur le chemin pour aller à la plage d'Amoreira. Il s'agit en fait d'une pharmacie qui vend quelques produits "sans" (lactose, gluten...) importés d'Allemagne à prix d'or. Celle-ci était franchement antipathique.
Enfin, à Porto, nous sommes revenus dans notre zone de confort avec Idéalbio, un supermarché très proche de nos biocoop.
Biosabor N125 17 à Lagos
Idéalbio 5 rua de 5 de outubro à Porto
Merci pour ces points très pratiques. C'est vrai que, maintenant, c'est qque chose que je regarde un peu avant de partir en vacances . Cela nous conduit aussi à transporter un peu plus de nourriture que d'autres voyageurs dans le sens où les produits bio et locaux sont moins faciles à trouver que le reste. Bon voyage !
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