Courir le monde : revenir à Lisbonne

Amaury et moi avions passé quelques jours merveilleux, sous un ciel limpide de juillet, il y a une douzaine d'années. Nous avions gardé un souvenir délicieux de ce séjour.



C'est la tête pleine de ces images que nous avons pris la direction de Lisbonne. Plus nous nous approchons plus le ciel devenait sombre et menaçant. Embarqués par le GPS, nous avons trouvé le camping collé contre la rocade. Imaginez un après-midi de pluvieux de février, imaginez un camping municipal hors-saison et à demi abandonné, imaginez un froid pénétrant et des sanitaires à ciel ouvert. Imaginez vous planter la tente à un jet de pierre du périphérique.




La première nuit a été difficile et nous étions dans le bus pour le centre avant 8h,presses que nous étions de nous réchauffer.

Les enfants n'appréciant de manière générale guère les grandes villes, nous avions prévu 2 visites : Belem d'abord puis l'alfama et les incroyables ascenseurs alentour.

Belem était tel que dans nos souvenirs : le Tage majestueux, la grâce effrayante de la tour et l'immensité du monastère. Le quai était désert.


Les touristes se pressaient à l'alfama en revanche, montaient en rangs serrés vers le Castello Sao Jorge. Récriminations et ronchonnements ont commencé jusqu'à couvrir les airs de bossa-nova qu'un musicien jouait en haut d'un miradouro.
Nous avons quand exploré passages et escaliers, ruelles et grimpillons, au pas de course pour nous réchauffer. Tandis qu'Amaury commençait à se sentir fiévreux.

Bref, une nuit blanche plus tard, transis, trempés, nous avons décidé de plier le camp et de rallier Nazaré.

Commentaires

  1. Merci de partager aussi les galères !!
    Les cieux étaient prémonitoires sur ce coup là !

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