Courir le monde - carnet islandais : Reykjavik
Atterrir en Islande est un choc visuel. En arrivant, on est saisi par l'impression de désolation de ce morceau de roche et de tourbe écrasé entre les flots déchaînés et les nuages menaçants. Et puis un rayon de soleil embrase lupins, lichen et morceaux de lave et on comprend que l'on est arrivé au royaume des fées et des elfes.
Pour moi, Reykjavik
est une capital-uscule, une minuscule capitale, où
maisons de tôles et rares immeubles se mêlent et où le concept d'embouteillages
n'existe pas.
C'est une ville dont
on fait facilement le tour, avec de rares rues commerçantes, une cathédrale
immense contenant un orgue qui l'est tout autant, des maisons rivalisant d'audace pour
leurs coloris et des jardins aux pieds de rhubarbe gigantesques.
C'est un joli port,
sur lequel veille de mignons phares jaune.
C'est une longue
promenade qui s'étire en front de mer sur des kilomètres. Très rapidement, au-delà des sculptures qui jalonnent la partie urbaine, on
dépasse les lieux bâtis pour arriver, déjà, à une côte sombre et sauvage,
piquée de lupins d'Alaska.
L'eau est partout :
vagues qui s'écrasent devant l'Harpa, mousses et rues qui ruissellent et pluie
qui scande les heures.
Nous avons passé 3
nuits à l'auberge de jeunesse Kex Hostel, une ancienne usine de biscuits
reconvertie. C'est un endroit hautement instagramable, dans le genre industriel
chic. C'est un lieu très fréquenté par la jeunesse du monde entier en quête de
sensations du Grand Nord.
Les chambres sont
chouettes avec leur vue sur la mer et la cuisine bien équipée.
Le premier soir,
j'ai pris un coup de vieux en dinant dans la cuisine commune. Je venais avec
des souvenirs joyeux de salles communes d'auberges de jeunesse, des souvenirs
de 15 ans d'age. Désormais, chacun est enfermé dans sa bulle, écouteurs aux
oreilles et tablette, smartphone ou pc devant les yeux. C'est devenu difficile
de nouer le contact et de lancer une discussion avec un grand sourire et un
anglais hésitant.
( et c'est un lieu
potentiellement bruyant car le premier étage est un restau - salle de concert).
Mais le lieu que
l'on vous recommande à Reykjavik, c'est Ylstrandir Nautholsvik, une source
d'eau chaude à côté de l'université, qui fait prendre la mesure de
l'institution que sont les bains à la Scandinave. Ce sont des bains gratuits,
aux vestiaires très propres, face à la mer, dans lesquels on se plonge avec
délice ( nous y sommes allés 4 fois dont le jour où nous reprenions l'avion pour le Canada).
Et si vous voulez en savoir plus :
merci pour ce carnet de voyage
RépondreSupprimerla suite arrive!
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