les écrans et moi

Ariane, pendant la retraite, a lu un extrait d'une interview d'Alexandre Jollien. Cela m'a donné envie de le relire.


À la médiatheque, j'ai trouvé Vivre sans pourquoi, le journal spirituel de son séjour en Corée. Dans ce livre a la fois très profond et très lisible, il invite à renoncer à exister dans le regard des autres, à cesser de vouloir être quelqu'un de spécial. Il invite à vivre tout simplement, sans pourquoi. 
Ça a contribué à ma réflexion autour des écrans et d'instagram particulièrement. Car Instagram, c'est quand même beaucoup exister par le regard des autres. C'est aussi, et je pense que c'est ce qui attire un grand nombre d' entre nous, une immense réseau de personnes qui nous inspirent, nous ressemblent, nous soutiennent.

Je crois que j'aimerais arrêter les réseaux sociaux, mais je sais que j'y perdrai cette formidable communauté. D'autant plus que ce blog ne permet pas vraiment de laisser de commentaires.
Alors je restreins :
-pas d'écran avant le bus du matin; le plus souvent pas d'écrans après le bus du soir (donc detox de 19h30 à 6h30) 
- quasi pas d'instagram le samedi et pas du tout le dimanche (je n'allume pas le téléphone) 
- j'ai réduit le nombre d'abonnements. Mon critère, outre les comptes des copines, c'est de m'abonner à des comptes ou j'aime chaque publication. Quand ce n'est pas/plus le cas, j'arrête de suivre.
- j'ai mis une limitation à 20 minutes quotidiennes pour Instagram, ce qui me permet de publier et de regarder quelques comptes. Il m'arrive de dépasser ce temps maximal mais c'est un signal important. 

Commentaires

  1. Je me fiche du regard des autres la plupart du temps, j’essaie cependant de ne pas blesser ou d’être clivante. Je ne me fixe pas de règle sur le temps d’ecran mais il m’arrive de disparaître des radars (y compris avec ma famille) parce que j’ai besoin de couper. C’est très égoïste mais depuis les confinements j’ai trouvé une forme de rééquilibrage en me mettant en pause. Ça me permet de peindre, lire ou me balader avec une forme de légèreté que je n’ai pas quand je suis accompagnée.

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  2. Hier soir j’ai mis un timer de 20 minutes pour Instagram! . Cela fait plusieurs mois que je pense à ce sujet des réseaux sociaux et de leur usage, car a la fois ça me prend du temps, que je ne met pas dans l’instant présent pour moi où pour être avec d’autres et en même temps je trouve quand même des infos, des témoignages nourrissants pour moi avec Instagram… un vrai casse tête. Je trouve très difficile de réguler… je me sens addict sans encore trop en souffrir donc je ne passe pas le cap nécessaire pour régler ou arrêter cette «  consommation ».

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