courir le monde - novembre, à 2000m d'altitude
Ces vacances, j'en rêvais. Ces montagnes sont les miennes. A moins que je ne sois à elles.
J'y ai passé une
grande partie de mon temps libre entre 15 et 35 ans.
J'y ai des souvenirs
de liberté et de bonheur très purs. Le sentiment de courir sur le toit du
monde. D'être à tu et à toi avec les éléments. Le sentiment d'être à ma place
dans cet âpre paysage. La cadence équilibrée et silencieuse de la skieuse de
fond que je suis.
Mes montagnes, je
les aime.
Je note chaque année les nouvelles cicatrices laissées par les
nouvelles installations humaines. Les nouvelles remontées mécaniques, les
dizaines de milliers nouveaux lits. Les pans de montagne explosés, les cascades
canalisées, la flore ratiboisée.
Mes montagnes ont
une saveur particulière hors saison. Car Avoriaz n'est pas une commune. Une
poignée de personnes seulement habite à l'année ce plateau battu par le vent.
Le premier signe de vie est à plus de 20 minutes de voiture, 900 m plus bas.
En novembre, à
2000m d'altitude, nous avons marché sur les crêtes et retrouvé nos sentiers.
Mangé des biscuits et bu des infusions en regardant le soleil tourner et
l'ombre s'étirer.
En novembre, à
2000m d'altitude, nous avons regardé la montagne se poudrer de blanc. Peint les
mille nuances du soleil sur les Hauts Forts. Composé des dizaines de haikus.
En novembre, à
presque 3000m d'altitude, nous avons déroulé nos tapis et improvisé une séance
de yoga.
Je me suis promis un
jour de passer un été et un automne à observer les montagnes changer de
couleurs.
( si vous avez envie de plus de montagnes, visitez mon compte instagram )
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En rentrant de Hong Kong et de nos vies usantes à travailler à fond non stop, nous avons passés 3 mois dans mes montagnes (entre l'Ardèche et la Haute Loire - des petites montagnes méconnues et où le paysage est très peu maltraité par l'homme). On n'y a rien fait à part lire, marcher, jardiner, peindre (des murs à défaut de maîtriser l'aquarelle), coudre,... c'était vraiment génial et ressourçant! Surtout que le téléphone y passait très mal et que nous n'avions pas de connexion internet!
RépondreSupprimerJe me souviens de tes photos! Tes montagnes sont un endroit merveilleux, je trouve, effectivement encore très sauvages!
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