Vu, lu... Cette semaine

Cette semaine, j'ai eu peu de temps pour lire car j'ai été submergée par le travail, auquel se sont ajoutés le temps de transport (un peu moins de train) et les réunions de crise...
Lu Indian Cafe de Billie Letts. C'est un livre sans prétention qui campe des personnes attachantes dans un petit coin déshérités des États-Unis. C'est un livre doux, qui se finit bien, et qui est exactement ce dont on a besoin en des temps incertains. La mort s'invite à Pemberley, la salle des meurtres, l'île aux morts et un meurtre esthétique de P. D. James. Autant l'avouer tout de suite, je n'ai pas terminé le premier, suite policière d'orgueil et préjugés et hommage d'une écrivain à une autre. J'ai trouvé ça d'un ennui. Tout comme l'île aux morts qui reprend un peu les codes d'Agatha Christie mais avec bien moins de profondeur. Le deuxième comme le dernier en revanche sont bien ficelés, avec des évocations de Londres en automne et du Dorset qui raviront tous les amoureux de l'Angleterre en mal de voyages. Entendu Le temps du débat sur France Culture, l'épisode du 26 octobre sur les libertés publiques. Cet épisode où 8ntervenaient une philosophe et un historien et une professeure en droit public m'a beaucoup éclairée en reinterrogeant notamment le concept d'état d'urgence. Je vais le réécouter pour en retenir le maximum et je le recommande à toutes celles et ceux qui s'inquiètent de la disparition progressive de nos libertés. Et notre G. a commencé à déguster les podcasts Olma, un partenariat la côte des sciences et France inter. Vu Happiness therapy. J'avais lu d'excellents critiques pour ce film traitant du difficile sujet des maladies mentales. J'ai trouvé original et pertinent la manière très heurtée de filmer ainsi que la place prise par la musique quand le héros est submergé par la colère. J'ai trouvé que le père, campé par de Niro était impressionnant de manipulation et de superstition. Il montrait bien d'ailleurs combien la frontière entre santé mentale et maladie mentale est poreuse. Nous avons apprécié aussi qu'il n'y ait pas de happy end artificiel et que le film se termine de manière crédible. Bref passées les quelques premières minutes d'étonnement, nous avons bien aimé ce film.

Commentaires

Articles les plus consultés