Chroniques de confinement , acte 2

Plusieurs fois au cours de l'été, j'ai pensé revenir ici, réanimer ce blog en un lieu d'expression et de liberté. Je me sentais un peu piégée par Instagram, par ses codes, son algorithme et ses contraintes.
Ici, c'est chez moi. Et je suis ravie de vous accueillir même si le contexte qui me permet de le faire, un nouveau confinement, un nouvel enfermement, une nouvelle privation de liberté est affreusement préoccupant. A la fin du premier confinement, au début de l'été donc, nous avions fait à la maison comme au boulot un exercice de retour d'expérience. Nous avions formulé nos joies et nos difficultés, ce que nous ferions différemment si cela venait à se reproduire. Alors la première chose que j'ai faite, jeudi 29 octobre, après un ménage complet et un rangement dans le détail de la maison, c'est une liste, une liste de choses que j'ai envie de faire ou de tester pendant cette nouvelle période. Dans ma liste, il y a des jeûnes d'actualités et des detox digitales car le tsunami d'informations m'avait beaucoup atteinte au printemps. Il y a de la peinture ( beaucoup), des encres végétales et des décorations de Noël avec ce qu'il y a dans le jardin. Je voudrais proposer à mes 3 amours une pratique de journal de bord aussi pour nous permettre de prendre du recul sur ce que nous vivons. Et je voudrais vous proposer du contenu, régulièrement, sur cette page. Dans ma liste, il y a une pratique sportive quotidienne, en extérieur, d'autant plus que nos forets devraient être vides de chasseurs (bénéfice qui n'a duré que 2 jours car depuis le 1er novembre les chasseurs ont une dérogation pour participer à la régulation des espèces 🙄). Du coup, je suis super étonnée de l'impression d'impreparation des mesures nationales, de la cacophonie. C'est comme si personne n'avait tiré de leçon du premier épisode. Peut-être que cela signe la difficulté, pour nous homo sapins à l'intelligence augmenter par nos smartphones, a admettre que nous ne savons pas. Que la dynamique et le fonctionnement de virus nous dépasse pour le moment. Ce confinement sera probablement très différent du précédent car il est prévu, pour l'instant, que je travaille en présentiel 2 à 3 jours par semaine. Et les enfants sont (pour l'instant aussi) à l'école. Racontez-moi, comment envisagez-vous cette nouvelle période? Avez-vous fait une liste de choses à faire différemment? Prenez soin de vous! .

Commentaires

  1. ici, et c'est ce qui cause une partie de mon amertume, le confinement (où 5 sur 6 de la famille continuons à sortir comme avant) ne signifie que perte de nos petits bonheurs (sport, rencontres avec les autres) et aucun gain contrairement au 1e confinement où nous avons pu prendre une organisation différente et nous dégager de vrais temps en famille... J'envisage pour l'instant seulement la survie mentale, je n'ai même plus le goût, ni vraiment le temps, des activités créatives qui me comblent d'habitude ... on va voir au fil des jours ... bon courage chez vous aussi !

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  2. Le confinement du printemps a commencé avec à la fois une grosse anxiété par rapport au virus et une certaine allégresse à l'idée de passer du temps en famille et de ralentir mais au bout d'1 mois nous avons été rattrapé par la difficulté de gérer le télétravail, l'école à la maison et tout le reste. Pour ce nouveau confinement, pour le moment, j'envisage de le vivre au jour le jour : je n'arrive pas à me projeter (alors que je suis plutôt du genre à faire des listes à rallonge!). Je suis heureuse que les filles continuent à aller à l'école et à avoir cette vie sociale qui leur avait tant manqué au printemps.

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  3. Je suis comme Papelhilo, je constate qu'on a le droit de s'exposer pour faire vivre l'économie, pas pour vivre sa vie. Je ne suis pas pour ou contre le confinement, je m'y adapte. Mais dans celui ci je ne retrouve pas de logique ou tout au moins mon équilibre. Et coté boulot, et bien, je suis la seule à avoir demandé ce qu'on (re)mettait en place pour le télétravail. En fait rien n'a changé depuis l'annonce du reconfinement, juste la privation des loisirs... Bon courage à vous quatre.

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  4. Comme beaucoup, ce confinement n'a rien d'un confinement pour nous, les enfants vont à l'école (le grand a gagné un masque sur le nez en prime), Victor va au travail et moi toujours à la maison pour baby renarde. On y perd juste du confort et des loisirs. Les mercredis vont être beaucoup moins chargés cela dit (trouvons le positif partout hein !), mais sinon pour nous c'est plutôt le contraire de toi : au printemps on avait fait une immense liste de choses à faire, d'envies, de trucs à bricoler partout et de projets pour le jardin, ça nous a permis de faire énormément de choses, alors que cette fois-ci, aucune liste, on verra au jour le jour et on "profitera" des mercredis et weekends sans sortir pour s'occuper selon l'envie et le besoin de chacun !
    Et sinon, j'ai déja motivé mon renardeau à participer avec moi à ton défi créatif hihi♥
    Des bisous !!
    (PS : je suis retombée ce matin sur votre carte de voeux de bonne année pour 2020, avec écrit "en 2020 on se voit" sniff c'est râpé, ce sera pour 2021 ma parole ! ♥)

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  5. Ce deuxième confinement me semble bien différent. Déjà parce que ma fille est à l'école (même si les garderies sont annulées... :( ) et que donc je peux travailler. Ensuite, parce qu'il y a du monde dans les rues, les voitures circulent, nous n'avons pas le calme, le chant des oiseaux et le bruit des outils de bricolage comme au printemps.
    Mais je suis plutôt contente de ce confinement, car au travail, sur site, je suis entourée de sceptiques du masques qui ont une fâcheuse tendance à l'avoir sous le nez, voire pas du tout. Chez moi, au moins, je maîtrise les risques.
    Donc je me réjouis de pouvoir bricoler, jardiner, me déplacer exclusivement à vélo, et peut être - qui sait - aller courir entre midi et 2. Et j'essaye de ne garder que ce positif :)
    Je vois aussi des photos d'amis hong kongais, qui, après des mois et des mois de contraintes ultra strictes apparaissent sans masques sur des photos. Donc je me dis qu'il doit bien y avoir de la lumière au bout du tunnel !

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  6. Bonjour à tous. Je vis ce deuxième confinement différemment. Je vis seule et ma vie extérieure s''est arrêtée,plus de concerts plus de cité philo ,plus de cours de yoga que je donnais... Je ne sais pas si c'est moi qui le vis différemment mais je le trouve beaucoup plus difficile. Comme une répétition mais en pire. Et pourtant ,lors du premier ,nous avions tous les mêmes interdictions mais là çà se répète et j'avais une furieuse envie de contacts.
    Voilà, J'espère ne pas plomber l'ambiance... Je me inscrite pour une formation tarot en ligne avec une art thérapeute. Je viens d'apprendre la mauvaise nouvelle qui se profile pour les élections aux états unis... un confinement qui est terni par les tourmentes mondiales. Samtosha en yoga ,c'est la capacité à rester dans la joie quelques soient les circonstances... Cultivons samtosha !

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  7. En positivant, je savoure ce temps sans obligations autres que celles que je me donne. En réagissant, je trouve aberrant les différences de traitement de chacun. Et les incohérences flagrantes.
    Je vais retenir ce mot de Samtosha de Carole, c'est un état d'esprit qui me convient.

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  8. Après un premier confinement à Paris, je suis partie dans un minuscule hameau isolé où je ne rencontre que mes voisins aniers et leus animaux.
    Je suis ravie de rester seule avec mon mari dans une maison dont il faut rafraîchir la peinture et la déco.
    Plus personne ne vient me parler de ce qu'il aurait fallu faire (moi, à leur place, j'aurais anticipé, j'aurais compris, j'aurais pris des mesures...) ou ne vient me parler de lois liberticides qui empêchent de contaminer sa famille, ses collègues et ensuite les soignants (on veut réglementer ma vie et m'empêcher de vivre...).
    J'espérais que l'épidémie nous aurait rendus plus solidaires et c'est l'inverse qui se produit, alors je suis satisfaite de m'en tenir à mon mari et à mes enfants et quelques amis avec lesquels je suis en contact par téléphone ou zoom.

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