Soyez le changement - le bilan du me-made may 2020

Pour la dixième année consécutive, j'ai assidument participé au Me-made May, le rendez-vous annuel des couturières du monde entier, qui entendent bien montrer que cousu- main se conjugue avec style, durabilité et acceptation de soi.


Cette année, en raison du confinement, j'ai même eu le temps de regarder les tenues des autres participantes. Il m'a semblé qu'il y avait moins de Françaises, moins de Belges que les années précédentes, à moins que ce soit juste le résultat des facéties de l'algorithme.

Cette année, moins de tenues apprêtées et plus de leggings, de sweats ou de robes en jersey, une sorte de pyjama socialement acceptable. La tenue-étendard de cette année a semblé être la combinaison ou la salopette un peu lâche, la Zadie jumpsuit de paper theory patterns a remporté tous les suffrages comme la salopette gratuite que In the folds a crée pour Peppermint Magazine.

Cette saison du me-made May m'a amenée à modifier légèrement ma garde-robe : le top rayé du premier jour s'est déchiré à force d'usage, j'ai transformé la robe en madras trop courte en chemise sans manches, j'ai donné la jupe rayée et ma robe beige à rayures rouges à ma jeune voisine...
L'exercice a confirmé mon désir de limiter ma garde-robe à une palette très réduite de couleurs ( noir, gris, blanc, bleu et vert avec parfois une touche de violet) et encore plus réduite d'imprimés discrets ( des carreaux, des rayures et des pois).

Le top 5 des tenues le plus apprécié est celui-ci :

Cette robe là, créée à partir de 2 patrons Ottobre ( le haut vient de la robe cache-coeur du numéro 5/2013, la jupe- un modèle enfant- vient du numéro 6/2009)

Puis un ensemble composé d'une jupe portefeuille (modèle simplissime d'un magazine japonais One day sewing) dans un tissu magnifique Robert Kaufman dont l'imprimé fait penser irrésistiblement aux coquelicots chers à Marimekko et d'un tee-shirt tiré d'un magazine Ottobre ancien.


Elle est suivie de près par la robe Seda de Pauline Alice

Et ex aequo par ces 2 tenues :

La robe Eliana de Pauline Alice

Et une tenue composée d'un pantalon blanc ( "mon" patron de pantalon issu d'un magazine japonais Female spring 2010) et d'un haut issu d'un patron des années 1960 ( simplicity 9436)

J'ai bien envie de recommencer cet hiver, en novembre ou en janvier peut-être, car ce bilan m'est très utile!

Qui a participé? Quelles leçons en avez-vous retirées?

Commentaires

  1. Il y a des formes qui te vont tres bien ( les robes de Pauline Alice). Mais pourquoi limiter les coloris et les imprimés ? Je comprends que l'on limite sa garde-robe, mais pas que l'on limite ses coloris ?

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    1. Pour que tout aille ensemble.
      Et puis il y a des analyses de couleurs qui montrent que certaines sont beaucoup plus flatteuses que d'autres

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  2. J'avais l'intention de participer cette année, mais le fait de ne pas sortir de chez moi et d'avoir pour cadre une maison très encombrée par le télétravail, je me suis démotivée...

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    1. Tu le feras l'année prochaine ! Ou joins toi à moi en novembre

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  3. Je n'ai pas participé, mais j'aime bien regarder ce que font les autres, c'est intéressant de voir le style de chacune, l'appropriation qu'elles se font d'un mocèle!

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