Courir le monde - Sofia, une parenthèse

Mai en Bulgarie compte nombre de jours fériés : les 28 et 29 avril pour Pâques, le 1er mai pour la fête du travail, le 6 mai pour la Saint Georges, le 24 mai pour la fête de l'écriture cyrillique.



Nous sommes arrivés à Sofia au cœur de ces semaines de fête. Ce qui explique peut-être la sensation de calme de la ville.

En arrivant par le sud, il nous a fallu traverser le quartier rom de Sofia, des hectares de bidonvilles sans routes ni urbanisme, des maisons de fortune, tôle, de bâche plastique et bois. Et la police à chaque extrémité pour éviter tout débordement.


Ensuite vient la banlieue, des blocs d'immeubles tous semblables, et puis la ville à proprement parler, une ville d'immeubles bas et de maisons, de jardins et de parcs. Et visible de partout le mont Vitosha (et sa station de ski à seulement 18 kms du centre ville). 
Des tramways jaunes et bruns qui traversent la ville en grinçant. 


Nous avions trouvé un Airbnb sur le parc Borisova,un appartement clair et calme. 

La voiture stationnée, il a fallu partir à la recherche de l'employé municipal sillonnant le quartier pour acheter les cartes de parking. 

Le soir tombait, veille de jour férié, et les Sofiotes flanaient. Devant le monument à l'armée soviétique, des jeunes faisaient du skate, vêtus de sweat ou était écrit "vieille canaille" (ce qui a beaucoup fait rire les miennes, de canailles).
Et sous un ciel d'orage, dans un centre absolument déserté, nous avons vu surgir devant l'énorme masse de la Cathédrale. 

Le lendemain, cortèges du 1er mai obligent, le centre était piéton.
Nous avons regardé les défilés clairsemés, certains encadrés de plus de policiers qu'ils ne comptaient de manifestants. Nous avons visité cathédrale, églises, mosquée et synagogue. Et à force de marcher, nous avons trouvé une source d'eau thermale, forcément miraculeuse si l'on se réfère au nombre de personnes venues remplir des bouteilles et au nombre de bouteilles remplies. 

Nous avons fini la journée au parc comme bon nombre d'habitants. 



Nous avons prolongé notre séjour pour pouvoir visiter le musée d'histoire militaire, un endroit immense regroupant plus de 250 engins de guerre de 1939 à la fin de la guerre droide : des DCA, des chars, des hélicoptères, des missiles... Les hommes étaient impressionnés et ont passé un bon moment à comparer les équipements. Et à se rendre compte qu'ils étaient face à des engins de destruction massive. 

Nous avons beaucoup apprécié la tranquillité de Sofia. Qui connaît ? 

Commentaires

  1. A partir de ces pays, tu deviens mon guide touristique !! lol
    Je pars lundi pour Naples, je crains la déception !!

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  2. Je connais aussi Sofia. J'y suis passée pour raisons professionnelles, dans des conditions étranges en compagnie de gens assez peu fréquentables mais tout à fait charmants quand on fait semblant de penser comme eux… Et je garde un très beau souvenir de la ville… et des tomates des jardins servis dans les restaurants…

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