Courir le monde : l'émerveillement des Météores

Embarquer sur un ferry, prendre possession de sa cabine et plus encore de sa couchette, marque toujours le début d'une histoire.

Nous avons regardé l'Italie s'éloigner et disparaître, avons profité de nos couchettes douillettes avant que le mal de no mer nous réveille et bien avant l'aube, les yeux gonflés de sommeil mais le cœur anticipant joyeusement les aventures grecques, nous avons regagné notre voiture.
Des la sortie du port, l'autoroute s'élève et un épais brouillard doublé d'averses de neige nous a accueilli. (nous étions bien heureux d'avoir investi dans des pneus 4 saisons).
Et puis, tout à coup, face à la route se dressent les hauts pains de sucre des Météores.
Nous voulions prendre le temps de goûter ce lieu, qui est un de mes rêves de voyage de petite fille. Plantant la tente à Kastraki, nous avons rallié à pied, sur plusieurs jours, chacun des Météores. Tous sauf un dont le sentier était barré, à quelques centaines de mètres de l'arrivée, par des molosses, chiens de bergers attentifs à leurs troupeaux. On nous avait raconté d'affreuses histoires d'attaques de randonneurs par ces chiens. Nous avons donc prudemment fait demi-tour.
Les monastères suspendus sont saisissants, agrippés en haut de parois lisses et glissantes, ils semblent hors du monde.



Au camping, le voyage continuait car il y accueillait nombre de familles allemandes et suisses qui sillonnait l'Europe à bord de van. L'occasion pour les enfants de découvrir que vaisselle et lessive pouvait être fait par des enfants. L'occasion pour moi de réactiver mon allemand.

(et nous sommes aussi allés passer une journée à Metsovo et au parc national du Pindos. Une journée sous la neige et des paysages si grandioses que nous nous sommes promis d'y revenir).

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