Courir le monde - Barcelone via Collioure

Nous voulions privilégier les routes secondaires, pleines de sinuosités et d'inattendu. Entre Perpignan et Barcelone, nous avons pris la vertigineuse route de la corniche.


Au détour d'un virage, la délicieuse anse de Collioure est apparue.


C'était le dernier jour de janvier. La forteresse se détachait sur un ciel de plomb, soulignée par la lumière très blanche et la quiétude des lieux etait seulement troublée par l'exercice du 2eme choc (le centre national d'entraînement des commandos).


Le poste frontière passé, cahute délabrée aux volets battant le vent, les slogans pour l'indépendance de la Catalogne ont teint le paysage et les faces de la moindre maison de jaune.

Nous avions opté pour un camping, sur une ligne de bus, à une quarantaine de kilomètres de Barcelone. Arrivé un peu tard, nous avons monté le camp tant bien que mal.
Le ciel était d'azur et le vent très fort.
Les bourrasques ont forci, la tente s'est mise à tanguer et notre première nuit a été hachée.



Le temps de s'en remettre, Barcelone nous attendait.
D'un côté, les larges ramblas de l'exemple et ses immeubles modernistes. La Sagrada Familia et les churros brûlants.
De l'autre, les dédales du Raval et du Barrio Gotico.
Entre les deux, les jardins de l'arc de triomphe, les saltimbanques et les bulles de savon.



Et partout encore, des passants arborant sur leurs vestes la cocarde de l'indépendance et des affiches appelant à la libération des prisonniers politiques.

Prochaine étape : Valencia et le parc naturel de l'Albufera

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