Lus ce mois-ci : le meilleur de décembre 2018


En décembre, j'ai bénéficié de l'énorme vague d'acquisitions faites par ma bibliothèque ( d'autant plus, que les bibliothécaires qui ont l'habitude  de nous voir chaque samedi me les réservent volontiers, sans même que j'ai besoin de le demander).


Le livre du mois est incontestablement  Ici les femmes ne rêvent pas-récit d'une évasion de Rana Ahmad. Il s'agit du témoignage d'une Saoudienne qui a fui son pays pour retrouver une vie libre. C'est un livre absolument terrifiant, une lecture absolument nécessaire, porté par un style très simple, presqu'enfantin. 

J'ai lu Les fureurs invisibles du cœur de John Boyne.

La Somme de nos folies de Shi-Li Kow   . J'aime beaucoup les choix des éditions Zulma. Ils ont un vrai talent pour trouver des voix singulières, des histoires fantasques et des styles extraordinaires. La somme de nos folies ne fait pas exception. C'est un livre merveilleux, qui m'a ramené en Malaisie, un pays mosaïque et contrasté. Un livre drôle, original et terrible aussi. Je vous le recommande chaudement.

Je suis retournée en Islande via Asta de Jon Kalman Stefansson  . J'ai lu tous les livres de cet auteur finlandais. Là aussi, j'aime le timbre original, la construction du livre. J'ai senti la force des éléments secouer, démanteler même, les vies des personnages. J'aime beaucoup aimé ces histoires d'amour belles, âpres, joyeuses et désespérées.

( Et aussi, Brexit Romance, le nouveau roman de Clémentine Beauvais. J'ai été un peu déçue par ce dernier opus. Autant l'argument me paraissait brillant, autant j'ai trouvé que l'histoire autour manquait un peu de profondeur. J'ai trouvé les personnages pas forcément crédibles, le style franchement relâché. WTF, comme dit Gautier)

Et vous, des coups de cœur ou de grosses claques ce mois-ci?

Commentaires

  1. Bonjour j'aime beaucoup les suggestions merci. Pour ma part, j'ai lu "Dehors les enfants" (https://www.editions-jclattes.fr/dehors-les-enfants-9782709659628). Passionnant mais presque inquiétant. A court terme, cela a provoqué de la culpabilisation parce qu'avec notre rythme de vie (école+cantine+étude+TAP), il y a peu de place pour la nature en semaine. Cela interroge encore et toujours sur nos choix de vie (Sanary vs l'Ile de France par exemple ;-) )

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