Courir le monde - revenir aux sources, quelques jours dans le Cantal

Cet été, nous avons terminé notre périple par quelques jours dans le Cantal, berceau de la famille Lathelize.

 

Notre maison de famille s'enracine depuis là où les volcans s'adoucissent, depuis cinq siècles. C'est une maison aux murs de lave épais, au toit d'ardoise et au cantou, la gigantesque cheminée traditionnelle permettant à 4 personnes de s'y chauffer. Autour, des plateaux et des burons, des tilleuls gigantesques et du vert, beaucoup de vert.

Taraudés par le décalage horaire, nous nous sommes levés plusieurs matins d'affilée bien avant l'aube. Et avons choisi d'aller nous promener pour voir le jour se lever sur les volcans plutôt que de nous tourner-retourner dans nos lits, emberlificotés dans les lourds draps de lin de mes aïeules.

 

carte postale : buron, patures d'estive et gentiane 

Nous avons beaucoup randonné ces quelques jours pour faire le plein de calme et de sérénité. 

Et vous savez quoi? On a retrouvé beaucoup d'Islande sur le flanc des volcans du Cantal. Quelque chose dans la végétation rase d'altitude, dans le jeu du soleil sur les rochers, dans l'abondance des cours d'eau et des cascades.

Je suis allée flâner à Vic-sur-Cère.

J'ai religieusement rempli ma gourde à la source. Cette eau délicatement pétillante et terriblement ferrugineuse est ma madeleine de Proust.  Elle n'a jamais pu être commercialisée mais ceux qui l'apprécient lui prêtent mille vertus.

J'ai fait 2 jolies rencontres au marché : un couple de jeunes maraîchers avec une sélection de légumes amoureusement cultivés " sans rien dessus" et une productrice-récoltante de plantes aromatiques et médicinales. Vous pouvez la retrouver et lui acheter ses mélanges ici : www.lescueillettesdamelie.com

Après ces quelques jours, on s'est dit qu'on viendrait bien clore notre tour d'Europe par quelques jours dans le Cantal.

Vous connaissez? Vous aimez?