Courir le monde : quelques semaines d'aventure entre cercle polaire et forêt primaire


D'ici quelques jours, nous partirons à notre tour en vacances. 

Amaury et moi avons beaucoup discuté de la manière dont nous voulions voyager, de la manière dont nos vacances pouvaient s'accorder avec nos principes de vie. Et une de nos conclusions, c'est que ce voyage sera probablement l'un des derniers en avion.


 photo prise en Dordogne, ,en avril 2018

Cela posé, nous avons décidé de répondre à l'invitation d'une partie de la famille d'Amaury qui est Canadienne, la grand-tante d'Amaury ayant épousé un officier canadien à la libération. 
"Les Canadiens", comme il est d'usage de les appeler, nous rendent visite chaque année avec conjoints et enfants (qui ont eux-même maintenant des conjoints et des enfants) et nous proposaient depuis longtemps de venir passer du temps avec eux, comme nous le faisions avant d'avoir des enfants.

Cet été, nous partirons donc sur l'ile de Vancouver, à l'extrême Ouest du Canada. Sylvia et Lorn ont d'ores et déjà prévu de randonner dans le parc Pacific Rim, de camper, de peindre les merveilles de la forêt primaire à Cathedral Cove,  d'observer baleines, saumons et ours. Sans compter que nous serons sur l'ile pendant les fêtes régionales.

Ceci constituait déjà un voyage inoubliable. 
Mais quand nous avons pris les billets d'avion, nous avons vu qu'il restait des places sur les célèbres vols d'Icelandair. Pourquoi célèbres? Parce qu'ils permettent de faire des stop-overs jusqu'à 7 jours sans renchérissements des billets.
Nous nous arrêterons donc une semaine en Islande, préalablement à notre séjour au Canada. Amaury nous a prévu un chouette itinéraire (qui devrait particulièrement combler nos enfants, dingues de volcans).

Bref, chez nous, l'été sera palpitant, passionnant ; et chez vous?

Commentaires

  1. et oui, l'avion ... c'est un dilemme difficile à résoudre ... moi qui voyage si "peu" (depuis 5 ans, 1 voyage par an avec le lycée), j'avoue que je ne me vois pas y renoncer ... d'autant qu'en famille nous ne voyageons quasiment pas (le boulot du cher et tendre ne nous laissant pas grand-chose), et je parle de voyages simples en voiture/train/à pied ; et que c'est pour moi une énorme frustration à gérer déjà... Je vous souhaite de belles vacances !

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    1. merci! J'ai regardé le simulateur de CO2 dans la semaine ( quelle horreur : ça équivaut à des années d'effort zéro déchet)

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  2. Avec une escale, il faut compter non pas un, mais deux voyages en avion, car c'est au décollage que les émissions de CO2 sont les plus fortes... Pour ma part, sachant qu'un trajet aérien correspond à peu près au budget carbone d'une année entière, renoncer à l'avion est une évidence. La facilité des déplacements à longue distance écrase la diversité des lieux à découvrir et des rencontres possibles. En train ou à vélo, le monde retrouve ses dimensions et devient plus riche. Il suffit de faire preuve d'un peu de curiosité. Et surtout, j'aimerais tellement que ma fille ne soit pas condamnée à un exil immobile qui lui rendrait étrangères tellement de belles expériences de nos latitudes : jouer à exhaler le premier nuage de buée de l'automne, marcher en humant la fraîcheur qui s'installe doucement dans l'air vif et transparent, savourer le picotement du froid dans le nez et sur les joues, rire et contempler la neige qui tombe, s'émerveiller du retour de la douceur que l'on avait oubliée, s'imprégner avec délice de la clarté tonique du petit matin l'été... Chaque année qui passe engloutit un peu plus tout cela. J'espère que nous trouverons la lucidité et le courage nécessaires pour très concrètement éviter le pire, quels que soient nos principes de vie.

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    1. j'approuve à 100% l'analyse consistant à revendiquer les découvertes ici et maintenant. Mais je ne crois pas que le voyage longue distance anesthésie forcément toujours cette sensibilité à notre quotidien - malheureusement, j'allais dire ! car on peut avoir le goût profond de l'ici, et ressentir aussi l'appel de l'ailleurs (chose que je crois assez profondément humaine aussi). En effet, je pense que regarder vers l'ailleurs est aussi ce qui a permis à l'homme de ne pas rester comme un rustre dans sa propre grotte, effrayé par tout ce qui est différent (peur=>intolérance=>violence, etc). Bref, cette dualité ne facilité pas nos choix d'aujourd'hui, c'est sûr !

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