Lathelize été 2018 - la robe des bords de l'eau

Ma tenue de printemps flirtait avec les codes marins, encolure dégagée et fines rayures bleu clair. La plupart de mes basiques en jersey, blancs, marine avec de petites ancres, me ramenait irrésistiblement au bord de l'eau. Ma première tenue d'été est ouvertement balnéaire avec ses jolies rayures.

Amaury et moi sommes toujours en train de cogiter à notre sac de vêtements de voyage.

Ce n'est pas une mince affaire que d'imaginer ces 5 ou 6 tenues qui nous accompagneront sur la route, de Séville à Tallinn,  de Porto à Plovdiv, du 25 janvier au 25 aout 2019. 

Évidemment, ils doivent être confortables, résistants. Évidemment, ils doivent être jolis. Ils doivent être chauds ou légers ou superposables. Évidemment, il faut qu'ils soient assortis.

Évidemment, ils doivent passer partout, assis par terre en camping sauvage, debout dans la cathédrale de Sofia pour la Pâque orthodoxe, fripés dans la voiture ou égratignés en randonnant.

Ils doivent se laver facilement, sécher rapidement. 

Et moi en voyage, j'aime les robes longues qui me permettent de garder toujours un minimum de féminité et toujours un maximum de décence.

Alors j'ai coupé une robe des bords de l'eau, une robe à rayures, assez longue.

Le coupon est un très beau jersey certifié Gots, un jersey d'excellente tenue acheté chez Mamzelle Fourmi.

Le patron est l'extrapolation d'une robe japonaise, dérivé lointain de la robe pour femme du Cucito automne 2009 ( le 256 pour celles qui suivent encore). J'en avais cousu une version il y a plusieurs années. Une robe que j'aimais beaucoup dans un tissu de mauvaise qualité.

Partira-t-elle avec nous ? Ou ne partira-t-elle pas? Réponse à la fin de l'été pour savoir si elle a été portée.