Simplement - le jeûne intermittent

Quelle drôle d'idée! C'est longtemps ce que j'ai pensé du jeûne avec un zeste de "c'est pas malin ça de pousser des personnes déjà fatiguées/fragiles sur la pente des troubles alimentaires". Et puis j'ai lu plusieurs articles. J'ai fait plusieurs jeunes de 24h.


Certains m'ont apporté un vrai bien-être et d'autres qu'un surplus de fatigue.

Depuis juin 2017, je me sens très fatiguée. Et je pense avoir quelques raisons légitimes de l'être. 
Mais je n'avais plus non plus d'appétit. J'ai parfois des aigreurs d'estomac (ce dont je n'avais jamais souffert), et j'ai été terrassée au tout début de nos vacances d'été par une crise d'allergie monumentale. Une plaque d'eczéma gigantesque s'est installée en diagonale sur mon visage du menton aux tempes. A tel point, que mes lèvres se sont fendillées et que je ne pouvais plus ouvrir l'œil droit. A tel point qu'à quelques kilomètres du Danemark, Amaury a proposé de faire demi-tour et de m'emmener aux urgences en France.
(finalement j'ai bu des litres d'infusion d'ortie fraichement cueillies, j'ai appliqué du gel d'aloe vera et de l'huile d'amande et la crise est passée). Mais cette crise m'a rappelé mes années d'allergie alimentaire et les chocs allergiques de mon adolescence.

Quand j'ai lu l'article de Cul de Poule et certain nombre d'autres, il y a eu une étincelle dans mon esprit. Je me suis dit que le jeune intermittent (16h de jeûne quotidien) m'aiderait peut-être à remettre mes pendules internes à l'heure.  
 Il faut dire aussi que ces derniers mois, je ne prenais plus aucun plaisir à manger le matin, pressée par le temps, presque dégoutée par mes flocons d'avoine préférés.
Depuis le 1er septembre, je pratique donc le jeune intermittent 7 jours sur 7. Ce sont donc des jours où je ne prends pas de petit-déjeuner, où je déjeune à 13h et où je dine autour de 19h45/20h. Si j'ai prévu une séance de sport à midi, je prends un en-cas léger à 11H30.
Et parfois, le weekend, je prends un petit-dej' avec mes amours.

Et donc?
J'ai retrouvé la sensation de faim.
Je n'ai fait aucun malaise ( et pourtant je pars à vélo de chez moi et j'enchaine avec une heure de lutte et de course dans les transports parisiens).
Je ne crois pas avoir perdu du poids ( mais je n'ai pas de balance).

En revanche, moi qui suis plutôt sensible au froid, je suis devenue vraiment très sensible au froid.
D'un côté performances sportives, je n'ai rien perdu en endurance mais j'ai perdu un peu en puissance.

Après un mois, j'aurais recommandé sans réserves.
Après 2 mois, j'aurais recommandé sans réserves.
Après 3 mois,  je me suis demandée si le jeûne intermittent n'a pas accéléré ma dégringolade de morale de fin d'année.
Après 5 mois, j'ai recommencé à petit-déjeuner en emmenant avec moi un petit pain complet qu'Amaury pétrit le dimanche pour la semaine.

Je pense en fait que MON rythme idéal serait de petit-déjeuner et de déjeuner. Et de me passer de diner puisque je n'ai jamais faim à cette heure-là. Mais comme c'est le seul repas que je partage avec mes hommes, il n'est pas question pour l'instant de le sacrifier.

Le jeûne intermittent, vous avez déjà essayé?

Commentaires

  1. Bonjour, mon mari le pratique régulièrement et cela lui convient bien MAIS nous n'avons pas des matinées très agitées. Il va à pied au travail ou en trottinette, ce qui est beaucoup moins éprouvant que tes débuts de journées. J'ai tenté mais cela ne convient pas réellement à mon rythme, même si je mange très peu le matin et que je favorise toujours le déjeuner, j'ai la chance de manger avec des collègues super sympas, que je ne vois qu'à ce moment là et d'avoir une chouette cantine. Je préfère arriver en ayant bien faim pour pouvoir pleinement en profiter. Cependant, je continue à prendre un minuscule petit déjeuner notamment car je prends du café que j'adore et que je le digère mieux en grignotant. Je souffre parfois de malaises vagaux et le fait de ne pas manger accentue le phénomène. En plus j'avoue que j'adore les petits déjeuners avec des bonnes tartines à la confiture maison, donc si cela me fait envie, je ne veux pas m'en passer. J'essaie en revanche de rester 12h00 complètes sans manger entre mon repas du soir et la rupture du jeun. C'est la forme la plus douce du jeun intermittent. Bonne journée liloudelaperelle

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    1. Avec les jours un peu plus longs, je recommence le jeune intermittent. En y mettant une intention cette fois et en essayant de ne pas le vivre comme une privation. On va voir! Merci pour ton commentaire !

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  2. Bonsoir, nous le pratiquons depuis plusieurs année, mon mari et moi. Le petit déjeuner est devenu très exceptionnel. Oui nous avons plus souvent la sensation de froid. Nous n'avons repéré aucun impact sur notre moral. Et je te rejoins, le dîner reste un moment clé même si nous avons peu faim, car c'est le seul repas partagé... Il m'est arrivé de jeûner matin et midi, le repas du soir prend alors tout son sens... J'emporte parfois un fruit que je mange dans la matinée si j'ai faim. Je bois beaucoup de thé / tisanes / eau.

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    1. Merci pour ton commentaire! Quels bénéfices en avez vous tiré après plusieurs années de pratique?

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  3. ce concept continue à me laisser sceptique ... non que je doute des effets bénéfiques pou d'autres, mais ça me parle peu ... j'adooooore le petit déjeuner ( pain et confitures maison ) et je ne pourrais vraiment pas m'en passer, autant physiquement que psychologiquement, pour moi c'est vraiment le moyen de commencer la journée gaiement ! A midi j'ai toujours faim aussi, et le soir, on mange légèrement, mais là encore, j'aurais du mal à m'en passer ... mais tenter l'expérience du jeûne me semblerait vraiment intéressant malgré tout, plutôt ponctuellement si l'occasion se présentait.

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    1. Le jeune de 24h m'avait vraiment fait du bien au printemps dernier. Mais ce n'est pas du tout facile avec des enfants ( qu'il faut nourrir eux). Gros bisous

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  4. Bonsoir !Je le pratique depuis un an environ, dans savoir que c'était un "concept". Ça s'est fait naturellement, car je n'ai pas faim le matin. C'est mon frère, un peu en surpoids, qui m'en a parlé cet automne. Il en retire de gros bénéfices : 8 kg en moins en 3 mois et beaucoup plus d'énergie.
    Pour ma part, pas de perte de poids, pas de fringale, et comme vous, une sensation de froid permanente. Ce qui m'étonne le plus, alors que j'ai arrêté de fumer il y a 3 semaines, je n'ai pas plus faim que d'habitude..
    Guilhemette

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    1. Merci Guilhemette pour votre commentaire! Bravo d'avoir arrêté de fumer!

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  5. Je pratique le jeune intermittent depuis 2 ans et demi. Je pends un petit déjeuner de temps en temps comme quand je suis en déplacement et que l'hôtel dans lequel je séjourne propose des buffets irrésistibles.... Ou avec les enfants le dimanche. Sinon, je tiens bien le coup sans fringale à 10h30. Je bois beaucoup de thé ou de tisane. Et je me sens mieux.

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  6. Coucou,
    Je pense que le jeune doit être assez bénéfique...mais je ne pourrait l'imaginer et même si cela nous ferait énormément de bien (gros excès de sucre depuis plusieurs mois). La matinée commence tôt et directement dans le froid et le soir c'est pareil. Donc la sensation de faim (avec le travail extérieur au froid) se ressent beaucoup. Je pense que le ptit déj se passerait bien mais la boisson de 10h serait inévitable (réconfort, vraiment soif, sensation de fatigue et déshydratation ...). David a remarqué que quand il faisait le pain, s'il mangeait avant de démarrer à 2h30, il était beaucoup moins concentré... Sur un malentendu, peut etre que j'essaierai! :)

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    1. Je suis si contente d'avoir de tes nouvelles.
      Nos quotidiens ne sont pas comparables, hein, mais si nous bataillons l'une et l'autre :-) Je vous embrasse tous les 2!

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  7. Je pratique le jeûne intermittent depuis que je ne vis plus chez mes parents, soit depuis 16 ans, mais sans le savoir. J'ai toujours détesté manger au réveil, je n'ai ni faim ni envie de manger mais d'après mes parents il ne fallait pas sortir le ventre vide. Alors dès que j'ai pris mon indépendance, j'ai arrêté de manger avant de partir à la fac, mais j'emportais un en-cas que je mangeais ou pas vers 10h. Et puis comme je ne le mangeais quasiment jamais, j'ai arrêté. Aucune idée des conséquences en revanche, parce que la démarche a été faite complètement inconsciemment. J'ai donc été très surprise quand une copine m'a annoncé qu'après pas mal de lectures elle se lançait. J'avoue, j'ai même beaucoup ri de voir qu'elle vivait ça comme une expérience un peu folle.

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