Courir le monde - "quoi, vous partez?" (1)


"Comment vous allez faire pour vos boulots?", " et la maison, qu'est-ce que vous en faites?", " je vais m'inquiéter : et si vous ne trouvez pas d'endroit pour dormir? En plus il y a des ours en Bulgarie, des tiques en Hongrie, etc..." (ma maman :-)), "vous n'avez pas peur que les enfants prennent du retard à l'école?", "c'est génial comme projet mais l'Europe, c'est un peu nul", "j'aimerais bien mais je peux pas", "wow, mais c'est génial!!!!!", "comment vous faites pour toujours réaliser vos rêves?","…( silence, long silence interprétable à l'envi)"…voilà un panel représentatif mais non exhaustif des réactions que nous recueillons à l'annonce de notre départ.




La demande de congé d'Amaury a été validée, la mienne est tombée dans les limbes ( et cela fera l'objet d'un billet spécifique), nous commençons à parler de notre projet à notre entourage. Il ne laisse personne indifférent.
Chacun a un avis presque moral sur la question.
A-t-on le droit  de choisir d'arrêter de travailler pour prendre le temps de vivre ?
A-t-on le droit de déscolariser ses enfants et de prendre la route?
Est-ce que partir, c'est fuir ses responsabilités ( de citoyen, de consommateur, de salarié, de frère et sœur, d'enfant…)?
Toutes d'excellentes questions que j'ai tournées et retournées dans ma tête.

Ce qui me frappe c'est qu'on nous renvoie  comme vérités incontestables le modèle dominant du salariat, de la consommation comme projet de vie, qu'on nous met devant le risque de sortir même temporairement du cadre et de devenir a-normaux.
Je m'interroge sur ces réactions. Je me demande si ces commentaires sont suscités par le conditionnement dont nous sommes tous victimes, si l'ère du principe de précaution nous a tous perverti (ou si nous faisons une grosse bêtise, ce que je ne crois pas), si c'est simplement l'affection que nos proches nous porte qui fait que ce sont les inquiétudes qui s'expriment en premier. Qu'en pensez-vous?

Et nous, nous affirmons notre liberté. Nous calculons les risques ( bien mesurés en vérité).
En réalité, Amaury retrouvera un boulot équivalent au sien au retour. Mon statut n'est pas si clair. Ce sera sans doute inconfortable, nous le savons et nous ferons face.
Franchement, et c'est la DRH qui vous parle, je ne pense pas que quelques mois de voyage détériorent à tout jamais votre carrière professionnelle (sauf si vous êtes astronaute, sportif professionnel ou président de la République). Au contraire, l'agilité, la créativité, l'opiniâtreté mises en œuvre pendant le voyage sont des compétences valorisées et recherchées.
En réalité, pour la maison, nous la prêtons ( #gagnantgagnant ).
En réalité, pour la scolarité, nous ferons de l'instruction en famille et je n'ai aucun doute sur le fait que les enfants soient au niveau requis au retour. L'expérience du voyage en plus.

Certains diront que nous sommes privilégiés. C'est vrai. Et nous sommes reconnaissants pour ça. Nous essayons de faire notre part et même plus si nous le pouvons.

Chaque jour, nous disons à nos fils que les rêves, s'ils sont investis, travaillés, planifiés pour devenir des étapes atteignables,  peuvent devenir des réalités.
Il nous aura fallu plusieurs années pour pouvoir prendre la décision de partir et nous sommes heureux que le compte à rebours ait démarré.

Commentaires

  1. C'est amusant car énormément des arguments avancés ne me seraient pas venus à l'esprit et pourtant je ne crois pas avoir spécialement un esprit d'aventure. Ce qui m'arrêterait sans doute le plus dans un projet de ce type, c'est l'organisation que cela implique. Cela ne me poserait pas spécialement de problème que mes filles ratent trois mois d'école si je leur fais cours mais je pense plus au retour à l'école, qui pourrait être compliqué. Revenir en milieu d'année etc..Je peux aussi comprendre que votre entourage s'inquiète pour votre travail, nous n'entendons parler que de chômage depuis notre enfance. En fait, je crois que chacun voit des obstacles en fonction de ses propres craintes et trouve sans doute étrange que vous n'en ayez pas, ou que vous n'ayez pas les mêmes. En écrivant cela, je repense aux jours qui dorment sur notre CET avec mon mari, dont on voulait se servir pour faire un voyage pendant plusieurs semaines, et je me dis qu'il faudrait trouver l'énergie pour passer à l'acte! Bonne continuation pour ce projet très inspirant. liloudelaperelle

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    1. Je m'étais posée la question sur l'école. Et c'est en discutant avec les enseignantes que nous sommes arrivés à ce schéma : rentrée 2018 à l'école, premier semestre à l'école, deuxième semestre sur la route, rentrée 2019 à l'école.
      Mobilisez vos CET et venez nous rejoindre quelque part sur la route!

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  2. Bonjour à vous et tout d'abord félicitations pour ce beau projet.
    Une question me vient lorsque je lis toutes les remarques qu'on vous a fait et que j'essaye de comprendre: quels âges ont les personnes?
    D'abord, on peut penser que il y a une différence de point vus entre les générations. Je pense que nos parents n'auraient même pas imaginés de voyager sur du long terme.
    L'autre sentiment que l'on perçoit (peut être à tort) dans ces commentaires c'est la jalousie.
    Les gens sont jaloux de ceux que se donnent les moyens de vivre leurs rêves car eux n'en ont pas le courage.
    Je ne vous vois pas comme des personnes privilégiées. Vous avez une vision de la vie très simple et sincère sans "extravagances". Votre bonheur vous le construisez à force de volonté et de persévérance. Tout ne vous arrive pas "tout cuit dans le bec" (désolée pour l'expression, c'est celle qui me vient en écrivant), vous vous battez pour arriver à vos fins.
    Je vous admire pour ça.
    Bonne continuation et j'espère que l'énième difficulté se réglera facilement

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    1. Merci pour votre commentaire !
      Les ages sont très variés. En y réfléchissant, je me demande si plutôt que de la jalousie, ces commentaires ne sont pas l'aveu d'une impuissance, la déception de se rendre compte qu'on aime rêver d'aventure mais que ce n'est pas pour nous.
      Je vous embrasse!

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  3. C'est drole, nous avons exactement le meme genre de remarque quand nous disons que nous souhaitons continuer a vivre a l'etranger. C'est difficile pour tout le monde de remettre son modele en question!
    En revanche, ta maman a raison, dans les pays de l'est, il y a un vrai probleme avec les tiques : ils vehiculent une meningite pas jolie-jolie... Vaccination hautement recommandee (une injection pour les adultes, deux pour les enfants je crois...) surtout que vous allez passer beaucoup de temps les fesses dans l'herbe et la tete tournee vers les arbres! Pour les ours, pas encore de vaccin reconnu :)

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    1. Vive l'aventure et la liberté! Les mamans restent des mamans, meme quand leurs poussins ont 40 ans! Gros bisous, bon weekend

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  4. moi aussi j'aurais tendance à voir de la jalousie ou de l'envie dans ces remarques un peu aigres ... et je le dis d'autant plus volontiers que je reconnais ressentir parfois ce sentiment face à d'autres personnes qui, comme tu dis, osent aller au bout de rêves que je partage sans les vivre. Cela étant, comme dit plus haut, ce rêve est une vraie conquête de votre part, et ça n'est pas plus fou, d'une certaine manière, que lorsqu'on lutte pour conquérir qui une maison, qui le fait d'avoir des enfants ... etc. Vous ne volez rien à personne, et vous reconnaissez la part de chance de votre trajectoire de vie - mais à la limite nous autres, français éduqués et avec assez d'argent pour vivre, sommes tous dans la même situation que vous- et ce qui fait peur à d'autres, comme tu dis, c'est la liberté que cela exprime. Plus j'avance plus je m'élève contre ce refrain "oui mais nous on a pas le choix" (de travailler moins, par exemple). Si on décide d'être autre chose que des bêtes, on a la Liberté ! Chaque année on me redemande si je ne veux pas travailler plus qu'à mi-temps : et bien non, figurez-vous ! Il y a des raisons objectives, si l'on peut dire, mais surtout, nous faisons / je fais le choix de vivre avec ma famille, de vivre et développer mes goûts et tant pis si nous prenons peu de vacances, par exemple ! Une de mes collègues est le parfait contre-exemple, qui m'avait tant choqué : elle a autant d'heures supp et de responsabilités que possible, afin de maintenir un niveau de vie permettant vacances au ski, achat de voilier, placement dans 3 maisons achetées-louées ... mais à une période de vaches maigres, les enfants ont passé tous les jours le temps de la garderie dans sa voiture sur le parking pour économiser !! Bref, soyez fiers de votre choix, c'est le meilleur pour vous !

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  5. Franchement, je pense que de la part de vos proches, c'est l'inquiétude qui parle (inquiétude assez infondée, mais quand même). Surtout ta maman, les mamans ça s'inquiète tout le temps. Et puis compte tenu de votre histoire, ils ont peut être pris l'habitude d'être tout le temps inquiets pour vous. Et un peu de jalousie aussi. Personnellement je ressens un peu cette envie envers les gens qui vont au bout de leurs rêves, comme vous. Même si je sais bien que ce sont des rêves qu'on peut se donner les moyens d'atteindre. Et que ces gens n'ont effectivement rien volé à personne. Je ne ferais pas cette remarque, je pense, mais je serais un peu envieuse. Et il y a aussi l'inquiétude de ne plus vous voir pendant des mois, qui n'est pas une inquiétude pour vous, mais pour eux mêmes. Ces gens n'ont peut être juste pas conscience de ce qu'ils ressentent vraiment, quand Ils réagissent.

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    1. O oui, je pense que c'est l'inquiétude! Et les mamans restent des mamans, même quand les poussins ont 40 ans :-) Merci pour ton commentaire! Gros bisous

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  6. J'ai pris une "pause" d'une année après avoir démissionné d'un travail qui me rendait malade (et de voir mes anciens collègues malades aussi...). J'ai eu aussi des jugements et des réactions négatives, mais c'était les peurs de ces personnes qui parlaient. L'important c'est de sentir que c'est le bon choix pour soi (et sa famille). Ca a été la meilleure année de ma vie, j'ai appris à vivre vraiment et aimer cela (je pensais déjà le faire avant...), j'ai pris du recul par rapport aux priorités de la société et j'ai défini les miennes. Depuis j'ai repris un travail à temps plein, sans problème pour me réintégrer à une vie salariale. Mes projets et ma vision de la vie ont changé cependant. Belle aventure à vous, cette expérience vous changera surement :).

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    1. Un de mes anciens patrons en partant à la retraite m'avait donné ce conseil, de s'arrêter un moment, de réfléchir...J'imagine combien ton regard a du changer. Je t'embrasse,
      Isabelle

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  7. Ce sont des interrogations que l'on reçoit également, et aussi les regards pleins d'incompréhensions et qui taisent le "quoi vous partez 4 mois en Europe à vélo malgré l'accident ?" oui, malgré l'accident et peut-être même à cause de l'accident, car c'est maintenant que nous avons envie de passer du temps avec nos enfants et c'est bien là le principal objectif de notre voyage. Après pour ce qui est de sortir du cadre, on est déjà considéré comme des a-normaux principalement par ma famille et c'est sûr que l'on va plutôt à contre courant de la société actuelle, pas volontairement, juste parce que ça ne nous correspond pas. Et je pense que ces inquiétudes traduisent surtout l'affection que nos familles nous portent tout en remettant en question leurs représentations.
    Et puis pour le voyage, tant que l'on n'aura pas donné le premier coup de pédales, j'avoue que j'ai parfois du mal à réaliser que l'on va vraiment partir !!

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    1. Je suis hyper heureuse d'avoir de vos nouvelles! C'est drole, je pensais à vous hier!
      Vous partez aussi? C'est carrément génial? Quand ? ou? Gros bisous

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    2. Même si je commente assez rarement, je vous remercie pour votre blog inspirant. La nouvelle de votre départ, votre projet suscite de vives réactions car indirectement votre exemple suscite en eux la question "Pourquoi n'ai-je pas fait pareil?" C'est plus facile de penser "moi, je suis raisonnable, responsable, prudent..." que "moi je ne vis pas mes rêves, je me contente de vivre au jour le jour". Ce qui me plaît particulièrement dans votre voyage, c'est le fait que vous parcourez l'Europe. Je suis ravie à l'avance de vous suivre. Vous donnez des ailes à vos enfants! Béatrice

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  8. Que dire...? Un super projet.. la vie est belle et vous avez bien raison de vivre vos rêves ... envies ... et d'en profiter... Profitez en... c'est important... Les gens sont jaloux... Qu'importe.. Je lis votre blog en silence depuis très très longtemps... J'aime ... beaucoup la simplicité de vos mots.. les photos.. les aquarelles...
    Bonne route..

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  9. Oui j'imagine assez les réactions que doivent déclencher votre projet !
    Je peux comprendre l'inquiétude sur la santé (les tiques et les ours, c'est quand même les 2 extrêmes !), la scolarité (en fait, qu'est-ce que quelques mois dans une scolarité qui dure 20 ans ? - une petite fille de ma famille part 6 mois en échange à l'étranger : 90 % des réactions sont négatives : mais comment, elle est trop petite ! C'est trop long. Ses parents vont lui manquer…), l'aspect financier (qui peut générer de l'envie, voire de la jalousie)…
    Mais alors ce qui me scotche c'est «L'Europe c'est nul» ???! Nul ??? Qui a déjà vu les immensités des forêts de bouleau en Silésie polonaise ? Qui connait les Carpates en Slovénie ? Et la Bohème ? Et les rives de la mer noire ? Et le Danube - Quand bien même ce projet concernerait la seule France qu'il serait tout aussi épatant ! J'ai découvert le Verdon et le Gardon cet automne avec autant d'éblouissement que si c'était les parc nationaux du nord de l'Amérique…
    L'aventure est au bout du chemin… et même des fois dans le jardin.
    Ce break dans votre vie est un magnifique cadeau que vous vous faites.

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    1. "L'Europe, c'est nul" m'a laissé sans voix. Avec Amaury, nous sommes convaincus que nous devons chérir l'Europe, parce qu'elle nous permet de vivre en paix, parce qu'elle est belle et diverse, parce qu'elle porte des millénaires d'histoire...L'aventure est partout. Gros bisous à vous

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  10. On est parti en voilier il y a quelques années, quand notre fille avait 1 an. On a lâché nos CDI respectifs, dit au revoir à la belle carrière de cadre qui se dessinait et on a pris la mer. Je pensais que les réactions de nos entourages allaient être terribles... et puis non. C'était il y a 11 ans, on est parti 2 ans. Nos parents sont venus nous voir pendant notre périple et ça a été une aventure fabuleuse. Depuis nous sommes rentrés, reparti , revenu puis reparti, puis revenu.., dans d'autres voyages professionnels cette fois.Quoiqu'il en soit ce premier voyage nous a, je crois, rendu libre et m'a fait prendre conscience -dans mes chaires et dans mon cerveau-qu'il n'y a pas qu'une seule façon de vivre . Quel joli projet vous avez et je vous souhaite plein de bonheur, à le préparer, à le vivre et plus tard à vous en souvenir

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  11. Vos interrogations font écho à une lecture extraite de l'hebdo La Vie (15 février 2018, p.48 et 49). Je me permets donc de citer Charlotte Mery de Bellegarde, (très jeune : 26 ans !) marin en solitaire. Elle donne ses conseils pour "aller au bout de son rêve" :
    [...] "Faîtes confiance à vos intuitions, osez croire en vous ! L'avis des proches n'est pas à dénigrer, mais cette écoute ne doit pas vous empêcher d'avancer à contre-courant. Que cette confiance ne soit pour autant pas sans conscience car, pour rater un rêve, rien de mieux que de rester dans son idéal, coupé du réel."
    [...] "j'ai fait des erreurs, mais celles-ci m'ont fait grandir. Elles m'ont appris la persévérance et l'humilité, car l'Homme n'est pas maître de tout. D'où le danger d'avoir une espérance absolue dans la réalisation de son rêve. C'est le chemin qui est beau, pas la destination."
    Alors, vivez votre rêve, offrez-vous cela en famille et merci de nous partager ce chemin !

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  12. Je pense que beaucoup de commenatires sont juste dus au conditionnement, vous sortez du modèle, ca interpelle. Ca interroge. On pourrait vivre autrement sans que tout s'écroule ? On pourrait privilégier son développement personnel au lieu de l'aliénation boulot ? Tu imagines le scoop... ?
    Je pense que c'est dû à l'envie aussi, vous vous êtes donnés cette chance. Eux pas. Il est plus facile de dire que vous êtes privilégiés plutot que de s'avouer que ceux qui restent l'ont choisi. Ce qui rejoint la jalousie...
    Et certainement un vraie part d'inquiétude de la part de vos proches, l'inconnu et les chemins non balisés font peur lorsqu'on ne les parcourt pas soi-même.
    Belle aventure :-)

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  13. Le coup "l'europe c'est nul", c'est quand même génial de snobisme! ça m'a fait bien rigolé!
    C'est amusant, parce que nous avons un projet similaire, et les réactions de notre entourage ont été totalement différentes : le patron de mon mari l'a encouragé, sa RH lui a bidouillé des arrangements pour limiter au maximum le congé sans solde, nos familles et amis nous réclament cartes postales et blog, bref, on a un peu l'impression de partir avec une grosse équipe!
    Mais je crois que c'est aussi parce qu'on est sorti du modèle depuis longtemps et qu'on a transgressé les normes avant, depuis nous ne sommes plus des menaces de remises en question du modèle dominant, juste des doux rêveurs qui ont beaucoup de chance (et c'est bien vrai!). J'ai remarqué ça quand on a déscolarisé les enfants (d'une école parisienne prestigieuse, en plus), là, le modèle de notre entourage s'est trouvé remis en cause : nous n'adhérions plus aux valeurs communes (bon boulot, carrière, bonne école pour les gamins, voyages en avions). Nous avons fait peur à ceux qui tenaient à nous, aussi. C'est à ce moment là que nous avons eu des remarques parfois déconcertantes, voire acerbes.
    Sinon, l’Europe c'est génial! A pâques nous allons randonner en Hongrie, on ne s'en lasse pas (et en train, c'est confortable et pas cher!)
    En tout cas je suivrai avec avidité vos pérégrinations!

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  14. C'est drôle de retomber sur ce blog justement la veille de reprendre le boulot après 7 mois de congés sabbatique :-) Nous sommes partis à 4 avec nos grands enfants de 14 et 18 ans à travers l'Europe : Danemark, Suède, Allemagne, République Tchèque, Autriche, Hongrie, Croatie, Monténégro, Albanie, Grèce, Italie, Espagne et Portugal. Que de belles rencontres, que de beaux souvenirs, que de beaux paysages, que de jolis ponts, on en a pris plein les yeux ! A faire, à refaire et refaire sans hésitation aucune !!!!! Bon courage pour l'organisation

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  15. Merci pour ce blog. Je suis touchée par la sincérité qui s'en dégage. Ce projet de voyage en famille me fait rêver... mes enfants sont grands maintenant, mais j'imagine ce que cela aurait pu être. Je crois que ce qui nous semble impossible l'est rarement, encore faut-il se l'autoriser, et ne pas attendre de notre entourage qu'il comprenne ou approuve forcément nos choix. Je vous souhaite de belles expériences et de belles rencontres. Et je suis convaincue que votre "re-insertion" après cette aventure ne posera pas de problème, si toutefois vous souhaitez, à votre retour, rejoindre les sentiers battus ;-)

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