Un été sans les enfants
Au début de l'été, les enfants sont partis avec mes parents. A la fin de l'été, ils partiront avec la maman d'Amaury.
A chaque absence, mon cœur se serre en les
voyant partir. Je constate que plus ils grandissent, plus ils manquent. Et je souffre de ne pas pouvoir profiter chaque jour de leur fulgurance, de leur vivacité, de leur drôlerie.
Ces départs sont les moments où se concentrent ma frustration de ne pas pouvoir
leur consacrer assez de temps de qualité. J'ai beaucoup de mal à me résigner,
ce qui me conduit à penser qu'il y a là un point sensible à travailler.
Pour ne pas laisser
faire la tendance naturelle qui veut que moins de contraintes horaires conduit
à plus d'heures de travail, nous avons listé les projets que nous voulons
mener.
Pour cet été, il y a
:
- Du jardinage
Nous voulons planter
du gazon, entretenir notre potager, finaliser notre terrasse.
- Du sport
Il y a ma course
d'anniversaire, du longe-cote, et quelques autres sorties sportives, dont un
cours particulier chez Ariane ( Yoga Coaching ).
Nous voulons
profiter de la douceur du soir et de la longueur du jour en dinant dehors et en
allant pique-niquer, en se promenant au soleil couchant pour évaluer la
maturité des mures et des prunes sauvages.
Je voulais lancer le
chantier couture de nos collections automnales. Ma machine prend la poussière.
Dans la vraie vie, la sncf me
joue des tours et des chantiers repoussés de longue date me rattrapent ( faire
le tri des vêtements des enfants, regarder l'itinéraire pour aller au Danemark,
acheter les fournitures scolaires…). Je sors mes pinceaux et peins le jardin,
sans me décider à lancer de plus grands chantiers.
Je me rends compte
en revanche que j'apprécie beaucoup, le soir, de ne pas avoir d'horloge dans la
tête. De ne pas courir après le temps qui passe trop vite. Et je réfléchis. Si j'abandonne les contraintes horaires quand les
enfants sont là, se coucheront-ils plus tard? Ou les choses se feront-elles
plus simplement, plus naturellement?
Et vous, vous faites
quoi quand les enfants sont absents?
chez nous, l'absence des enfants est si rare (les grands-parents les prennent rarement tous les 4 ensemble, ce qui permet des relations plus privilégiées avec l'un ou l'autre, et d'autant qu'il y a parfois aussi les cousins qui briguent les mêmes privilèges !) ... bref, quand c'est le cas, on ne déteste pas rester à la maison même si le silence dans cette maison a du coup un côté prémonitoire : je me dis de profiter profiter de la présence des enfants avant qu'ils n'aient tous volé de leurs ailes !
RépondreSupprimerOn en profite pour régler de petits bricolages à notre rythme, se balader, aller au ciné et au resto ... je savoure alors le fait de ne pas avoir à cuisiner pendant des heures, de ne pas avoir à regarder l'heure (comme toi !)
Après tout, il n'est pas si évident de réaliser qu'il y a une sorte de pression sociale à "remplir/réussir ses vacances", et d'y échapper (ne pas culpabiliser à l'idée de ne pas avoir eu de grands projets !) ... Et puis, ne "rien" faire, c'est tellement savoureux aussi ! Surtout quand on se dit que posséder une maison agréable, avec un jardin, c'est déjà un luxe que bien des personnes qui ne partent pas en vacances faute de moyens, apprécieraient ...
Merci pour cette réponse, comme un écho à mes réflexions!
SupprimerDeux à trois semaines par an, les enfants sont tous les deux chez leurs grands-parents, nous permettant ainsi de se retrouver à deux. On en profite pour sortir, c'est il n'y a pas d'organisation/baby-sitting a prévoir ... On appelle ça les "golden week" :) On sort au resto, ciné, spectacle, ballade improvisée, ... Et surtout, ne faire ni courses alimentaires, ni lessives, ni préparation de repas, bref, relax sur les contingences du quotidien !
RépondreSupprimerSans culpabilité pour les enfants qui passent eux aussi de supers moments avec leurs grands-parents...
Ben oui, on les aime mais quelques jours sans, c'est chouette aussi!
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